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"CÂ’est un double visage que nous dévoile Clémence Savelli avec ce cinquième opus, illustré dÂ’une image où lÂ’animalité se mêle à la féminité. Comme deux faces dÂ’une même entité liées par le même fil. Une dualité que lÂ’auteure-compositrice exprime notamment dans Sous la lune Ãâ « Je suis le calme colérique / QuÂ’on me caresse et quÂ’on me pique [ʼ] Je suis le pire et je suis le mieux / Je suis la fille coupée en deux » Ãâ, décrivant là une personnalité à la fois douce et indocile. CÂ’est dÂ’abord lÂ’artiste généreuse, tournée vers les autres et sensible à toute forme dÂ’exclusion, qui transparaît, par exemple dans "Sauvage" ou "Et lÂ’amour sourit". Musicothérapeute au sein dÂ’une association, Clémence Savelli trouve les mots qui apaisent et utilise le chant comme source de réconfort et dÂ’espérance : « Je berce les âmes qui plient / Je lance ma voix dans un espoir / Je chante un sourire à la nuit. » Mais cÂ’est aussi une femme engagée qui se révèle lorsquÂ’elle aborde, avec des textes plus acerbes et teintés dÂ’humour, des sujets dÂ’actualité comme la société de consommation ("Robot"), le harcèlement de rue ("Mon pÂ’tit gars") ou la révolte des gilets jaunes ("Le tricot"). Ces titres sont marqués de la collaboration avec Michael Geyre, multi-instrumentiste et arrangeur de lÂ’album, qui offre une fantaisie nouvelle aux chansons de Clémence Savelli / Marion Ferfoglia & David Desreumaux " (hexagone.me)

Chansons de variétés (musique prédominante)

Biogr. Discogr.

TELERAMA 3332 (11/2013)(4 clés)

Chanso [fortement] décalée

"Najoua Belyzel a toujours eu beaucoup d’admiration pour Marie Laforêt. En 2007, Najoua a enregistré une reprise de « Viens, viens » avec l’espoir secret de pouvoir faire un album complet de reprises de ses meilleurs titres. Projet qui n’a pu aboutir à ce moment-là… Outre une certaine affiliation dans sa signature vocale qui dans son cœur la rapproche d’elle, et un immense intérêt pour la chanteuse et son répertoire, Najoua, comme beaucoup de personnes, a été très affectée par la disparition de Marie Laforêt en novembre 2019. Dès lors, cette envie de lui rendre hommage qui ne l’a jamais quittée, a aujourd’hui encore plus de sens. L’album éternelle comprend 10 titres et a été enregistré et dirigé par Jean-François Berger (Jean-Baptiste Guegan, Sylvie Vartan, Mylène Farmer, Johnny Hallyday, Florent Pagny, Marc Lavoine…). Il a été réalisé à l’ancienne tout en proposant un son moderne, lui offrant ainsi une réalisation hors norme afin de rendre hommage comme il se doit à cette icône de la chanson française !" (modulor-records.com)

"Bien sûr, il faut aimer le genre : chic, cadré, mélodique, sucré... voire un poil sirupeux, à la ©manière de la variété haut de gamme des années 1970, époque Ma préférence. Comme si, à 64 ans, Julien Clerc ne courait plus derrière une mode ou une jeunesse - de toute façon éphémères - et se posait en classique. D'où cette riche orchestration, hors d'âge : des cascades de cordes, un grand orchestre, des valses somptueuses. On écoute ce disque comme on se loverait dans un fauteuil club, à l'aise et bien assis... Dans le même temps (paradoxe apparent), le chanteur appelle de jeunes auteurs pour le chahuter un peu : Alex Beaupain, Julien Doré, Mike Ibrahim... S'ils se cantonnent au thème balisé de l'amour - passé, présent et avenir -, ils parviennent à le faire glisser vers ses franges, la fragilité, le doute ou l'errance (Beaupain, surtout). L'interprète y gagne en intérêt. Parfois même, il rappelle Vigneault le conteur ou Dufresne la tragédienne... / Valérie Lehoux" (www.telerama.fr)

"C’est un groupe qui a pas mal bourlingué en vingt-cinq ans et une bonne douzaine de disques. Debout sur le zinc publie L’importance de l’hiver, où il creuse une chanson entre rock et folk. Initié au printemps 2020, au moment du premier confinement en France, cet album évoque la vieillesse, l’amour physique et plus généralement, tout ce qui fait le sel de l’existence. Entretien avec le violoniste et chanteur Simon Mimoun, l’un des deux auteurs-compositeurs de cette bande... / Bastien Brun" (musique.rfi.fr)

"...« Souviens-moi » est mon onzieÌ€me album de chansons nouvelles enregistreÌües en studio. Le dernier date d’il y a dix ans ... C’est dire le temps qu’il m’a fallu pour retrouver le chemin de l’eÌücriture et combien cette deÌümarche a d’importance pour moi. Dix ans aÌ€ nourrir mon besoin de creÌüation avec des projets, des orchestrations, des spectacles, des gammes et de belles rencontres. Dix ans aÌ€ laisser mijoter de la vie, aÌ€ la laisser reÌüduire et aÌ€ tenter de n’en conserver que l’essentiel. Ce nouvel opus, eÌücrit et enregistreÌü en partie sous confinement, est un voyage vers l’inteÌürieur, laÌ€ ouÌ€, contre toute attente, les espaces sont les plus vastes" (www.epmmusique.fr)

Enreg. Paris (Stade de France), 29-30/05/2009

"Collaborant avec de multiples artistes comme Jeanne Chérhal, Rose ou encore Ariane Moffatt, elle compose toutefois la plupart des titres. Et sur ce point Amandine Bourgeois surprend. Si ses textes ne sont pas formidables, elle propose un réel univers décalé et loufoque. Qualifiant elle-même son univers de "fofolk", lÂ’artiste montre une autre facette dÂ’elle encore inconnue du public. On ferme les yeux et on se sent dans une boîte de nuit dans "Les Loustics", tandis que la folie des soldes nous envahit dans "La Fièvre acheteuse"... / Katia Moreira" (www.rocknfrance.com)

"C'est le titre du cinquième album d'Yves Jamait qui lui a été inspiré par le philosophe Frédéric Nietzsche. "Amor fati", "lÂ’amour du destin et du devenir", cette expression qui devient en chansons une belle ode à vivre « comme un homme » à la façon dont Vyssotski le criait. Yves Jamait y chante la vie évidemment et nous enchante surtout et encore de sa plume à la fois poétique et populaire car il est sûr que ces deux mots ne sont pas contradictoires comme on nous le dit trop souvent. Comme Ferré chantait de la poésie pour tous, Jamait cite de la philosophie sous une plume affinée pour le plaisir de tous ceux qui le suivent et dans la plus belle tradition de la chanson" (www.letemps.ch)

"Décidément, il existe une chanson francophone qui échappe aux feux médiatiques, mais qui recèle de petites pépites. En voici une. Un disque qui semble aussi calme qu'une mer d'huile (voix impassible et folk feutré, sonnant comme un doux chuchotis), mais qui est traversé de forts courants sous-marins. La violence de nos vies ordinaires. « Dans mon ventre, il manque quelque chose », répète à l'envi, dans "Mythes", ce vrai faux Flegmatic, Thomas Boudineau de son vrai nom, qui s'était déjà fait remarquer par un premier disque en 2015. Ses chansons se promènent dans le décor de nos provinces pluvieuses, de nos zones commerciales, nos habitats périurbains, nos villages scindés par de rectilignes nationales. Elles passent au scanner le kaléidoscope de nos pensées quotidiennes ("Chez le boucher"). Avec sa désespérance à la Houellebecq, son ironie à la Katerine, "Bouleversement majeur" évoque aussi Les Lisières d'Olivier Adam. Quand le surréalisme naît de l'hyperréalisme, il fait poindre une étrange et grinçante poésie, presque politique / Valérie Lehoux" (www.telerama.fr)

"... 90 ans après la naissance de Jacques Brel, des artistes dÂ’horizons différents sÂ’unissent afin de faire revivre les plus grands succès du chanteur. Un opus qui ouvre ses portes à toutes les générationsʼ En effet, on retrouve sur lÂ’opus Thomas Dutronc, Gauvain Sers, Marianne Faithfull, Slimane, Bernard Lavilliers, Melody Gardot, Oxmo Puccino, Liv Del Estal, Carla Bruni, Michel Jonasz, Zaz, Madeleine Peyroux et Claudio Capéo. CÂ’est le producteur et réalisateur Larry Klein qui sÂ’affiche comme chef dÂ’orchestre de se projet, lui qui a eu les honneurs des Grammy Awards à quatre reprises. Clin dÂ’Âœil supplémentaire à la carrière de Jacques Brel : la pochette de lÂ’album reproduit à lÂ’identique celle du maxi de lÂ’artiste. La photo étant prise dans la même salle du bar où Brel posait en 1966ʼ" (www.aficia.info)

TELERAMA 3670 (05/2020)(4 clés)

Enreg. en studio et en public, 02-05/2017

Don de l'artiste à la Médiathèque des Vans