Au long des dix titres de l’album, Batida injecte des éléments personnels et biographiques et questionne les changements sociaux en relation avec l’histoire. Pour ce faire, il explore différents genres musicaux, de la musique afro dancefloor au kazukuta (pas de danse), en passant par la semba house (" semba » est une danse individuelle d'un homme devant une femme), le hip-hop, la benga, etc. Alternant entre chansons et morceaux instrumentaux, Batida puise son inspiration dans ces voyages entre Luanda, évora, Berlin, Recife, Londres et Lisbonne (ce qui explique ces influences variées). Neon Colonialismo, le premier album de Batida depuis 2014, cherche ainsi « à faire danser, réfléchir et probablement aussi sourire » . (https://pan-african-music.com/batida-neon-colonialismo/)