"... En recommandant d'entrer joyeusement et un peu dispendieusement en récession avec ce coffret d'enregistrements publics effectués par Louis Daniel "Satchmo" Armstrong et ses divers All Stars de 1947 à 1967, on tient pour acquis que le lecteur possède les trois albums totalement indispensables de cette période sottement décriée par les puristes : "Satchmo at Symphony Hall", concert de Boston le 30 novembre 1947, "Plays W.C. Handy" (Columbia, 1954), "Satch plays Fats" (Columbia, 1955). Cette condition remplie, quiconque se soucie de son propre moral se ruera sur ces radios qui confirment que ce génie débonnaire avait raison de chanter "What a wonderful world". Dans le film "Good morning Vietnam", cette chanson, qu'il avait enregistrée en 1967, quatre ans avant sa mort, avec une foi et une tendresse euphorisantes, prenait un terrifiant sens ironique. Ce merveilleux monde va mal, Louis Armstrong va bien, avec lui nous irons tous momentanément mieux / Michel Contat" (www.telerama.fr)