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Au début de ce siècle, une bande de malfaiteurs défraya la chronique du pays en commettant dans la Drôme une série effroyable de crimes odieux. Les criminels, vite surnommés"les Hommes Rouges",brûlaient les pieds de leurs victimes, afin de leur faire avouer où se trouvaient leurs économies, puis les assassinaient.

Entre 1849 et 1875 des fléaux successifs_pébrine du ver à soie,oïdium, phylloxéra, maladie de l'encre du châtaignier..._s'abattent sur l'économie agricole de la Cévenne vivaraise. Un déclin irréversible marque cette région, qui connaît dès lors l'exode rural et un appauvrissement des échanges.

Au prix d'une recherche passionnée qui, des années durant, l'a conduite sur les routes et les chemins d'Ardèche, Claudiane Fabre-Martin a littéralement traqué les édifices romans de cette région.

A la veille de 1789, le Vivarais connaît une démographie en expansion, des industries utilisant les dernières découvertes techniques, un essor routier sans précédent.

Du cocon au métier à tisser, la soie passe par le moulin.C'est l'élaboration du fil, ou moulinage, que l'on s'intéresse ici car, de l'Ancien Régime à l'orée du XXe siècle, il a fallu beaucoup construire pour assurer la production intense que réclamaient la soierie lyonnaise et son commerce. Près d'un millier d'édifices subsistent aujourd'hui en Rhône-Alpes.

L'histoire locale n'est pas la petite histoire, elle est la base de l'histoire générale et non son illustration. Elle fournit les pierres d'un édifice complexe.