Avec ce troisième album bien moins sombre qu’il voudrait nous le faire croire, le rappeur-chanteur navigue entre rap, pop-rock et chanson française, servi par une envoûtante force d’interprétation.
« Faut être un sacré con pour me dire “relax†/ Dites à mon destin de mordre le tee / Oh je vais lui refaire la gueule au fer 7. » Chanter la vie comme une balle de golf qu’il faut frapper très fort pour avoir une chance de s’en sortir… à moins que, peine perdue, ce soit la vie qui nous frappe très fort sans qu’on puisse rien y faire ? On ressort de l’écoute du troisième album du Parisien Antoine Valentinelli, alias Lomepal, 30 ans, à la fois lessivé et heureux. Il y a de quoi se sentir consolé. De ses chansons tourmentées, naviguant avec aisance entre rap, pop-rock et chanson française, et hésitant entre cynisme et auto-dépréciation, on retient en premier lieu un immense appétit de vie. [...] Erwan Perron (09-2022) (Télérama)