132 POP-ROCK/VARIETE (s) INTERNATIONAL (s)

Quand deux esthètes pop se rencontrent, l'élégance est forcément au rendez-vous. Christophe Vaillant, arrangeur et orfèvre pop derrière le SuperHomard, s'est associé avec l'Australien Maxwell Farrington pour un album orchestral sous l'égide des grands crooners tourmentés Lee Hazlewood, Frank Sinatra ou Scott Walker. Autant de mythes, autant d'élégance. Et c'est cette élégance, cette pop orchestrale, ces arrangements subtils, ce chant velouté que l'on retrouve tout au long de ces compositions.

"Le titre du deuxième volume de la collection constitue, lui aussi, tout un programme (puisé dans le titre de The Mekons, 32 Weeks) : Punk 45: There Is No Such Thing As Society. Get A Job, Get A Car, Get A Bed, Get Drunk ! Underground Punk in the UK 1977-81 (vol. 2). L'occasion de découvrir une palette assez riche de la scène punk (The Mekons, The Jermz...) et post-punk (Eric Random...) britannique, trop souvent éclipsée par les coups d'éclat des Pistols, Clash et Buzzcocks..." (www.lexpress.fr)

Electro-world

Indie pop

Joan As Police Woman est de retour avec un album collaboratif avec Dave Okumu et le batteur et légende de l'afrobeat Tony Allen, récemment décédé. A propos de ce projet, Joan As Police Woman déclare : "Damon Albarn m'a présenté à la légende de l'afrobeat, Tony Allen, lors de l'événement Africa Express 'The Circus' en mars 2019 et nous avons sympathisé. Tony et moi avons joué une version de I Wish I Knew How It Would Feel To Be Free de Nina Simone et avons décidé d'enregistrer ensemble. J'ai demandé à mon vieil ami et musicien Dave Okumu de nous rejoindre depuis Londres, dans un studio parisien, nous avons improvisé toute la nuit.. Lorsque le monde s'est arrêté, j'ai utilisé ces enregistrements pour écrire cet album intitulé The Solution Is Restless."

Quoi qu’on dise, Acid Arab a marqué l’histoire. Le collectif réussit à nous faire danser en mêlant electronica de l’Occident et musiques orientales pour un mélange absolument irrésistible. Et ils continuent de le faire avec leur successeur tant attendu du nom de Ù£ (Trois).
Mettant un terme de quatre années et demi d’absence, Acid Arab redémarre la machine pour notre plus grand bonheur. Ici, le collectif franco-algérien qui avait mis la barre haute avec Jdid (chroniqué ici) arbore des chemins un brin plus groovy que d’habitude. Et c’est d’autant le cas dès le début avec « Leïla » en compagnie de Sofiane Saïdi où l’électrorientale du collectif fait toujours un malheur tout comme les très funky « Döne Döne » avec Cem Yildiz et « Halim Guelil » conviant Cheb Halim.

Dans n'importe quel univers digne de ce nom, Ron et Russell Mael devraient, au même titre que Bowie ou les Beatles, être étudiés en cours. Des bâtiments et des parcs devraient porter leur nom et on devrait leur ériger des statues, telle est l'influence des Sparks aux yeux de leurs fidèles. Ils reviennent donc avec cet opus raffiné et flamboyant !

T 2332

"Il y a une belle alternance entre des chansons efficaces comme 'Certain people', des ballades intimistes ('Jo and So') et des reprises de très belle facture comme 'Heart of glass' ou 'Always the sun'. Les arrangements sont fins, sans trop de préciosité, tout est beau, propre et net. LÂ’exercice de style est réussi" (culturopoing.com)

"Sum 41, avec sa section rythmique aux sonorités puissantes et incisives, se situe dans le sillage des groupes punk américains comme Green Day ou Offspring...Sum 41 signe Chuck, un album qui tire son nom du représentant de l'ONU Chuck Pelletier. Ce dernier avait rapatrié le groupe du Congo alors que la situation dans le pays devenait perilleuse" (www.mcm.net)

Cet album aux multiples influences, allant de la samba à l'afrobeat en passant par la soul et la chanson française, est un vrai rayon de soleil qui donne envie de s'évader et nous transporte loin de chez nous. Encore une fois, l'infatigable digger et beatmaker nous surprend et nous montre à quel point il maîtrise l'art du sampling. Imprégnés de featurings 5 étoiles (Chill Bump, Ceschi, Astronautalis, ASM, Hugo Kant...) et de beats au groove d'orfèvre, ces patchworks éclatants élargissent le champ magnétique des codes du trip-hop, et révèlent une musique chimiquement pure, gorgée de reflets soul, de spleen électronique et de fulgurances mélodiques.

Propose vingt chansons de grands auteurs américains sur une musique composée par les One ring zero, douces variations empreintes du spleen du New York de l'après 11 septembre. Une pop de "cirque de puces" dont l'objectif est de démontrer que littérature et musique ont tout à voir ensemble.

"Des voix camouflées sous des tonnes de feedback, des mélodies enfouies sous des murs de guitares : "Still in a dream" fait le tour du mouvement shoegaze en 87 chansons, autour d'une ou deux saisons charnières (1990-1992) avant que la presse musicale anglaise (NME, Melody Maker), autrefois prescriptrice, ne hisse l'Union Jack de la britpop (Oasis, Blur)."Pour capturer l'essence du shoegazing, ce coffret en 5 Cd fait le choix chronologique, en partant des pères spirituels de la fin des années 80 (Jesus & Mary Chain, Cocteau Twins, House of Love) jusqu'aux ramifications outre-Atlantique consécutives à l'hégémonie britpop sur le sol anglais et la faillite du label Rough Trade. Un peu comme l'état éphémère d'adolescence, on ne le mesure qu'à l'aune de ce qui précède et de ce qui suit. Un titre lové sur le deuxième Cd pourrait être emblématique : "Slowdive", par Slowdive (1991), nous saisit encore par sa grâce juvénile. Tout y est, on en fera notre porte d'entrée. On aurait aussi pu prendre Ride, presque de petits théoriciens existentialistes du genre, légèrement méprisants vis-à-vis de l'étiquette shoegaze ("Leave them all behind") avec un penchant pour un vide saturé de guitares ("Drive blind")... / Jérôme Heff" (www.sefronia.com)

Néo-metal

TELERAMA 2600 (11/1999)

"Le label américain Rhino célèbre le 40è anniversaire du Festival de Woodstock avec la sortie le 18 août prochain d'un coffret 6 CD. Intitulé "Woodstock 40", ce pavé musical est certainement le témoignage le plus complet à ce jour de cet événement mythique. Il rassemble 77 morceaux présentés dans l'ordre chronologique du festival, parmi lesquels on trouve 38 enregistrements inédits, y compris des Grateful Dead, The Who, Tim Hardin, The Jefferson Airplane, Country Joe & The Fish. Le tout remastérisé pour faire apparaître les plus petits détails live, jusqu'au bruit de la pluie!" (www.musicorama.tv)

Pop ' indie '

Indie rock psyché