1083 EUROPE (s) MERIDIONALE (s) ET (s) ORIENTAE (s)

"... Les douze titres qui le composent nous ramènent à ce que la chanson française transmet parfois de plus précieux : la poésie de la vie, du bonheur à la mélancolie, dite avec des mots simples. Les destins sÂ’y croisent, sÂ’enlacent ou se confondent ("Si cÂ’est la vie", "Ce matin"), le cÂœur pardonne ("Si souvent") ou voyage, court le long des notes du piano et des guitares électriques ("Like a river", coécrit avec Troy Von Balthasar de Chokebore). Au-delà des mots, la musique est aérienne et enveloppante, les arrangements sont colorés de bossa ("Voir du pays") autant que de cordes, de swing ou de blues ("Claquer dans les doigts"), et même de clins dÂ’Âœil... / Marie-Christine Mardi" (www.rfimusique.com)

Chansons de variétés (musique prédominante)

Le succès de "Pour ceus qui aiment le jazz" programme-culte d'Europe n ê 1 pendant plus de 15 ans, a tout naturellement poussé ses deux créateurs, Frank Ténot et Daniel Filipacchi, à organiser des concerts. ...accompagnés de textes inédits et des photos d'archives, en voici les meilleurs moments, sélectionnés par F.Ténot parmi des centaines d'heures de musique.

"... The collection that you hold in your hands spans the development of Afro-Caribbean music (roughly) from 1960 to the end of the 20th century. If you are not yet familiar with the majority of these recordings, proceed with caution. The intensity of these sounds is likely to take your breath away - and seriously challenge your views on what popular music is all about (if there are any classical music aficionados out there, I propose that La Sonora Poncena's arrangements evoke the orchestral coloring of Maurice Ravel; and that the songs of Rubén Blades suggest the romantic poetry of Franz Schubert). A superficial listener would tell you that this is happy music, that it puts you in a good mood. I agree. If nothing else makes you dance, this stuff will. But salsa is so much more than that..." (www.fania.com)

"CÂ’est un double visage que nous dévoile Clémence Savelli avec ce cinquième opus, illustré dÂ’une image où lÂ’animalité se mêle à la féminité. Comme deux faces dÂ’une même entité liées par le même fil. Une dualité que lÂ’auteure-compositrice exprime notamment dans Sous la lune Ãâ « Je suis le calme colérique / QuÂ’on me caresse et quÂ’on me pique [ʼ] Je suis le pire et je suis le mieux / Je suis la fille coupée en deux » Ãâ, décrivant là une personnalité à la fois douce et indocile. CÂ’est dÂ’abord lÂ’artiste généreuse, tournée vers les autres et sensible à toute forme dÂ’exclusion, qui transparaît, par exemple dans "Sauvage" ou "Et lÂ’amour sourit". Musicothérapeute au sein dÂ’une association, Clémence Savelli trouve les mots qui apaisent et utilise le chant comme source de réconfort et dÂ’espérance : « Je berce les âmes qui plient / Je lance ma voix dans un espoir / Je chante un sourire à la nuit. » Mais cÂ’est aussi une femme engagée qui se révèle lorsquÂ’elle aborde, avec des textes plus acerbes et teintés dÂ’humour, des sujets dÂ’actualité comme la société de consommation ("Robot"), le harcèlement de rue ("Mon pÂ’tit gars") ou la révolte des gilets jaunes ("Le tricot"). Ces titres sont marqués de la collaboration avec Michael Geyre, multi-instrumentiste et arrangeur de lÂ’album, qui offre une fantaisie nouvelle aux chansons de Clémence Savelli / Marion Ferfoglia & David Desreumaux " (hexagone.me)

"Habillé dÂ’une mélancolie soyeuse, la musique composée et surtout choyée par le quatuor parisien émeut à travers son aura bienveillante et sa propension aux récits éclatants dÂ’authenticité. Jamais loin de la confidence la plus claire, Old Mountain Station nous installe dans lÂ’écoute confortable et confiante dÂ’un disque en glissement constant sur une pente douce. Pente sur laquelle nous nous laisserons embarquer, comme une rivière dans son lit, porté par les courants chauds et sereins du chant de Thomas Richet (guitare, clavier) et les choeurs dÂ’Alexandre Cassigneul (guitare) et de Damien Chicaud (basse) sans oublier les rythmiques pleines de mesure de Gabriel Vigne à la batterie / Fred Lombard" (www.indiemusic.fr)

A€¦ Et à la fin, il n’y aura peut-être plus que le seul Kurt Wagner, penché sur un piano-jouet au fond d’un bar oublié de Nashville, murmurant des stances d’apocalypse pour qui les veut. Ce sera le trente-troisième album de Lambchop, collectif mouvant dont on a compris depuis un moment qu’il dessinait ses pas de danse immobile sous un seul crâne, celui de son chanteur-auteur massif. On n’en est encore qu’au seizième. Le temps du corona a vu cet homme-orchestre isolé comme jamais. Les huit titres ici présents devaient être joués en public à Eaux Claires (Wisconsin), où se tient chaque été un festival de rock and folk indé. Ce ne fut pas le cas en 2020 et voici l’album pour consolation â€ö dans l’intervalle, était sorti un recueil de reprises, Trip. Sans la dynamique du groupe, Wagner est libre d’agencer des structures flottantes comme lotus sur l’eau, des tempos incertains, des bruitages insolites. De réaliser des montages sonores intégrant les éléments fournis par des partenaires distants, une contrebasse ici, une trompette là, un effet électronique, une voix de cantatrice. De servir le tout sous des titres abscons (Drop C, Fuku, Impossible Meatballs) ou potaches pour « boomers » (Papa Was a Rolling Stone Journalist). Tout cela sans jamais perdre la fibre émotionnelle, le vacillement de la voix, la vulnérabilité qui dirigent cette musique ciselée vers les sens avant que ses méandres lexicaux n’atteignent éventuellement le cortex. Parfois, ça sonne un peu comme une fanfare de funeral louisianais dont la moitié serait en grève. La beauté chez Lambchop reste toujours énigmatique et n’en fascine pas moins. Pour la note technique, la guitare de l’ami Kurt a été filtrée par un clavier Midi. On n’est plus très loin du piano-jouet... François Gorin (Télérama n°3723 05/2021)

"Il faudra attendre mars 2014 pour voir sortir un nouvel album, son quatorzième opus "Silver rails". Enregistré dans les studios dÂ’Abbey Road (Londres), ce disque est produit par Rob Cass. Il accueille les musiciens Robin Trower, Cindy Blackman, Phil Manzanera, Uli Jon Roth, John Medeski et Bernie Marsden. Le 25 octobre 2014, Jack Bruce décède dÂ’un cancer du foie à lÂ’âge de 71 ans dans sa maison de Suffolk (Angleterre)..." (www.pixbear.com)

Sorti sous forme de cassette surprise le 17 avril 2020, Songs for Pierre Chuvin est le premier album entièrement boombox des Mountain Goats depuis All hail West Texas (2002). Après avoir vendu plus de 4000 cassettes en l'espace de quelques minutes, le groupe a été pourchassé par les fans avides qui en voulaient toujours plus. Chose dite, chose faite pour Merge Records qui propose une nouvelle édition de l'album. Un disque inspiré du livre Chronique des derniers païens de Pierre Chuvin, historien français spécialiste de la Grèce antique, décédé en 2016. Un choix finalement pas si surprenant lorsque l'on connaît Darnielle, habitué des albums aux concepts touchants et fantaisistes. La beauté de ce Songs for Pierre Chuvin réside dans son côté intemporel et pourtant ancré dans son époque. De par son approche dépouillée, voilà un album qui aurait pu sortir il y a des décennies, tellement il s’inscrit dans une tradition qui remonte jusqu’à Woody Guthrie dans les années 40. En même temps, voilà une œuvre née de la pandémie, et qui en exprime les aspects les plus sombres (le confinement, la solitude), mais aussi les plus lumineux (la générosité, la richesse de la création).

L'histoire racontée avec les musiques de John Williams, les bruitages et les voix du film

"Pour accompagner la sortie de leur dixième album de spleen sublime, les Tindersticks proposent un court métrage par chanson. Des films signés par des réalisateurs proches d'esprit, ou par Stuart A. Staples, le chanteur du groupe... / Jérémie Couston" (www.telerama.fr)

Fanfare / Nouvelle-Orléans

Chansons de variétés (musique prédominante)

Rondes et comptines

"... Au coeur du premier album de Yannick Ilunga, alias Petite Noir, jeune homme mi-angolais, mi-congolais né à Brudxelles mais élevé au Cap (Afrique du Sud), une chanson intense, langoureuse, poignante, à l'optimisme mélancolique envoûte instantanément. Logique que ce soit elle dont le titre bilingue ait été retenu comme intitulé du disque. La vie est belle/Life is beautiful, en effet. Sans paraître forcé ou affecté, Petite Noir réalise la plus naturelle et enthousiasmante des douces fusions entre les musiques, a priori antinomiques, qui l'ont nourri. Un rythme et un sens de l'espace qui suintent l'Afrique, un chant à la fois distant et enveloppant, grave et profond, digne des grands ténors de la cold wave britannique des années 1980... / Hugo Cassavetti" (www.telerama.fr)

Vincent se sent bien avec les nouveaux sons, les effets sur les voix et les instruments, les effets visuels spéciaux, la multiplicité des écrans. Mosai est heureux lorsqu'il marche pieds nus dans une forêt, sur une plage, à la montagne. Pour ce nouveau projet de concert acoustique et électro pour les 0-4 ans, Mosai & Vincent ont envie de nous immerger dans les divergences, les oppositions et les complémentarités de leurs sensibilités au monde : l'être hyperconnecté et l'être plus proche du sauvage, de la nature, de l'animal.

Mongolie, Ensemble sibérien : Musique traditionnelle et de collectage

Enreg. à la BBC Maida Vale Studio, Londres (10/2012)

Enreg. Maurice-LA & Lafayette-LA