155 CHANSON (s) FRANÇAISE (s)

Musiciens détaillés sur livret

"Michel Delpech a travaillé jusqu'au dernier moment sur un album de reprises de ses chansons. RTL vous fait découvrir, ce jeudi 15 septembre, les premiers extraits de ce disque hommage tant attendu en exclusivité. L'album s'intitulera "J'étais un ange", et c'est une réussite totale. La sortie est prévue le 18 novembre prochain. Entre 12 et 14 artistes vont chacun s'approprier une chanson de l'artiste décédé le 2 janvier dernier [2016]. Avant sa disparition, le chanteur avait rédigé plusieurs listes. Certaines avec des noms. D'autres avec des chansons de son répertoire qu'il voulait voir renaître. Son épouse Geneviève et une petite équipe travaillent sur le projet depuis plusieurs mois. Ils ont laissé aux artistes la possibilité de reprendre la chanson qu'ils voulaient. Marc Lavoine, qui vient de signer le conte musical, "Les Souliers Rouges", a choisi "Les Divorcés". Calogero s'attaque quant à lui à une chanson de 1975, "Ce lundi-là". L'album n'est pas encore terminé mais on connaît désormais la pochette qui a été choisie. Une superbe photo de Jean-Baptiste Mondino qui n'avait jamais été exploitée jusqu'alors. La réalisation artistique a été confiée à Dominique Blanc-Francard. C'est lui qui était derrière la Bande à Renaud et plusieurs albums de Michel Delpech..." (www.rtl.fr)

"... Pour situer un peu où se situe l’univers d’Institut, nous dirions presque que nous sommes à mi-chemin entre un Sébastien Tellier qui aurait mis du Mickey 3D dans ses paroles. Le groupe dégage en effet une impression étrangement rétro futuriste sur certains morceaux, tout en étant en prise avec un quotidien social ultra présent. Si sa musique fait rêver, par ses nappes de claviers parfois oniriques, très « waouh », sa poésie est comme un retour de bâton qui viendrait nous rabrouer parce que nous aurions succombé à la simple beauté, sans voir ce qu’elle pouvait cacher de solitude, d’éloignement, de tristesse. Car il ne faut pas s’y tromper, nous sommes sans cesse ballottés entre optimisme épique, et constat froid d’une poésie incarné par le soleil rasant un Buffalo Grill de bord d’autoroute... " (litzic.fr)

"... Mais on peut dire que Mathilde, puisque c’est son prénom, a plus d’une corde à son arc. Elle est auteure, compositrice et interprète mais pas seulement. Très impliquée dans le monde du spectacle, elle est co-fondatrice de l’association Lerockepamort qui promeut la chanson auto produite et les labels indépendants et de la salle de concert Le Kraspek Myzik à Lyon. Plus proche de nous, en Ardèche, elle est est également co-fondatrice du café-concert Si les vaches avaient des ailes à Rompon avec Pascal Valy. L’univers de la chanteuse est influencé par la chanson française mais également quelques touches de rock. Elle s’est formée au piano classique au conservatoire mais a aussi emprunté les chemins de traverses en découvrant le rock et le punk. On rit, on frissonne, on passe par toutes les émotions avec Matildy. Elle nous emmène dans son quotidien qui est aussi le nôtre et nous bouscule avec ses textes..." (www.ardeche-actu.com)

Enregistré en public le 30 novembre 2011 au Palais Nikaia de Nice

Chansons de variétés (musique prédominante)

Riffs de guitare imparables, claviers vintage entêtants, langoureux violoncelles, touches de pedal steel à la Mazzy Star, au fil de ce voyage nocturne, la voix grave, aérienne et singulière dont les intonations rappellent parfois Françoise Hardy, nous emmène dans une parenthèse poétique, se refusant à vivre à l'heure de tout le monde et à suivre les courants.

"La qualité des reprises est assez variable, en fonction des interprètes, mais la tonalité d'ensemble bénéficie de la réalisation efficace et intemporelle de Poupaud, qui a privilégié les sons naturels. Kendji Girac, Garou, Nolwenn Leroy, Benjamin Biolay chantent, entre autres, sur l'album. «Malgré une réticence initiale, Patrick Bruel a bien voulu participer au disque, à la condition de commencer "J'ai oublié de vivre" au piano», raconte Sébastien Farran. Dans ses meilleurs moments, l'album offre des relectures marquantes, comme celle de "La Musique que j'aime" par la chanteuse Louane. En s'attaquant à cette pièce majeure du répertoire de l'idole, la jeune femme a pris des risques. De son côté, Benjamin Biolay a tenu à charger "Retiens la nuit" d'une tension sexuelle inédite, avec force accords d'orgue façon "A Whiter Shade of Pale" de Procol Harum. «Si on veut continuer à faire ce métier, il faut l'aimer, voilà ce qu'il nous prouve», raconte Benjamin Biolay... / Olivier Nuc" (www.lefigaro.com)

Pour élaborer ce septième disque, le chanteur a fait appel à un ou des musiciens différents pour chacun des titres. Il y a de vieilles connaissances, à lÂ’instar du Suédois Peter Von Poehl ou du duo, Clément Ducol / Maxime Le Guil, des chanteuses amies jamais sollicitées auparavant, comme Keren Ann et Yaël Naïm, et tout un groupe de nouveaux venus : David Ivar Herman Dune, French 79 ou Rufus Wainwright, pour un duo émouvant. Pourquoi ces choix ? "Au départ, cela vient du fait de ne pas arriver choisir, dÂ’avoir envie de travailler avec des gens différents et de retravailler avec des gens que je connais. Pour Voyou, jÂ’ai découvert son disque, jÂ’ai vachement aimé. Mais je ne le connais pas assez pour faire tout un disque avec lui, et cÂ’est pareil pour Girls in Hawaii. Du coup, cÂ’était parfait dÂ’avoir ce panorama de plein de gens que jÂ’aime et qui, je le sentais, nÂ’allaient pas chercher à faire tomber les murs." (https://musique.rfi.fr/)

"L'album "Un Grand Feu" c'est l'étincelle de chacun de nous tous, juste là, sous la poitrine. Un feu qui nous réchauffe et nous permet de rester éternellement jeunes, soudés, rebelles, rieurs (On va Grandir). Celui qui nous fait nous sentir moins seuls (Sans Vous). C'est aussi la délicatesse d'un père à son enfant l'initiant à l'amour. (Les Etoiles), qui lui transmet l'universel besoin de liberté et d'affront de la peur (L'indien). Mais aussi dans l'incandescent (Le Coucou), il aborde le manque d'un père soldat envoyé en guerre se rémémorant son retour par le coucou migrateur. Il rend hommage aux siens, au quartier de son enfance dans (Les Paysans), aborde l'inévitable temps qui passe faisant de chacun de nous de futurs humains à peau d'éléphants (Nos Peaux), où du comment tout reconstruire dans la plus petitesse des choses (Comme il te plait). Contournant les clichés pour appréhender le monde, ayant pour envie de transmettre des paroles de liberté, par ses histoires inventées ou inspirées de ses rencontres, Laurent Fellot pose un regard tendre sur le monde, envoie des messages en cartes postales, une réflexion du vivant en poésie rendant l'ordinaire extraordinaire" (labelfolie.com)

Jeanne Cherhal continue sa route singulière, toujours au plus près d'une chanson française ultra personnelle, engagée (féministe mais pas seulement), volontiers espiègle aussi.. Elle a l'énergie contagieuse et le prouve une fois encore dans cet hymne à la quarantaine épanouie, ce bel 'An 40' dont elle défriche les vibrations et célèbre la tonicité. Enregistré entre Paris et Los Angeles, conviant une chorale Gospel et les magnifiques batteurs Jim Keltner (Neil Young, Steely Dan, John Lennon... ) et Matt Chamberlain (Fiona Apple, Elvis Costello... ), découvrez ici un album intimiste et épique à la fois, une déclaration d'indépendance, voire de renaissance, regard tourné vers l'horizon.

"Présent mais également discret dans le paysage musical francophone, Florent Nesles nÂ’a plus rien à envier aux autres. Auteur de trois disques qui sont considérés comme des références en matière de pop-rock à la française, lÂ’ancien membre des groupes Ordure Ménagère et Aeroclub nous revient cette année avec un nouveau disque intitulé "Permafrost". A lÂ’écoute de cet opus, beaucoup iront le comparer au mythique "Boire" de Miossec en raison de ses morceaux pop-folk désabusés à la beauté désarmante et avec une petite pointe dÂ’électronique sans oublier les textes poétiques ultra-pointus du musicien. Il suffit dÂ’écouter des morceaux brillants et tragiques comme "Montagnes vallées revisitées" et "Dors, Sisyphe" pour sÂ’apercevoir du génie du bonhomme en matière de songwriting.... Toute cette poésie est renforcée par ses arrangements quasi-cinématographique où lÂ’énergie du rock côtoie la douceur folk sur des moments comme "Nü", "Une île" ou encore "Faust au Danube" tout simplement irréprochables. En faisant lÂ’état dÂ’âme de sa nostalgie et de ses envies de reconquérir la nature qui se meurt, Nesles propose avec "Permafrost" une communion musicale à lÂ’état pur où le musicien montre quÂ’il vit par son art en devenant intrigant. A ranger entre Dominique A, Neil Young et le regretté Bashung" (lesoreillescurieuses.coml)

P 1964 (Titres 1-13), 1966 (Titres 14-26)

Variété pop dance

"Il aurait pu se la couler douce. Profiter de la retraite en se berçant sagement dans un fauteuil. Mais Hugues Aufray nÂ’est manifestement pas prêt à accrocher sa guitare folk. A bientôt 91 ans Ãâ oui, 91 ans ! Ãâ lÂ’interprète des classiques "Santiano" et "Hasta Luego" revient à la charge avec "Autoportrait", son premier album en 10 ans. Et pourquoi pas ? "Ca mÂ’amuse, dit-il au téléphone depuis Paris. Chanter, ce nÂ’est pas un travail, cÂ’est un bonheur, cÂ’est un plaisir. Les tournées, cÂ’est un plaisir. Et quand on a joué toute sa vie, on nÂ’a pas le droit au repos". En le cuisinant un peu, on comprend aussi que ce disque, constitué en majorité de nouveau matériel, permettra au chanteur de reprendre le chemin des grosses salles, après avoir connu quelques années difficiles sur le plan financier. « Pour chanter dans ces endroits-là, il faut faire un nouveau disque. Alors jÂ’ai cherché dans mes chansons et jÂ’ai fait une sélectionʼ ». Typique dÂ’Hugues Aufray, "Autoportrait" est essentiellement constitué dÂ’adaptations en français de chansons folk américaines. « Le folklore, cÂ’est la source. Sur le plan culturel, cÂ’est de lÂ’eau fraîche. » Le chanteur, en revanche, ne semble pas particulièrement entiché du rap. « On a lÂ’impression que ce sont des gens qui se battent sur scène, quÂ’ils veulent changer le monde par la violence. » Conflit de générations ?... / Jean-Christophe Laurence" (www.lapresse.ca)