155 CHANSON (s) FRANÇAISE (s)

"Premier retour à la chanson de la dame Bruni depuis son passage à l'Elysée, "Little French Songs" a le cachet du calme plat - toujours cette même guitare acoustique qu'enveloppe la voix éraillée de l'Italienne, une voix de salon enfumé un peu effacée sur les finales. Sans faire de vagues, ce quatrième opus trempe même dans des airs déjà vus tant certaines pièces rappellent "Quelqu'un m'a dit". Mais il y a un mais : Carla Bruni a beau faire dans le convenu, elle a l'art de la mélodie et de l'histoire - et 'Little French Songs' a visiblement eu le temps de mariner dans l’imaginaire, ses mots aux mille visages transportant ici dans "La valse posthume" de Chopin et là "Chez Keith et Anita", un intriguant appel au voyage et à la mémoire. Suivant l'intitulé contradictoire de l'album, Carla Bruni ne chante ici qu'en français, sauf exception, et multiplie les clins d’oeil - depuis "Dolce Francia", empruntée à Trenet, jusqu’à l'amusante pièce-titre sciemment badine, une « little french song », oui, si douce à fredonner / Geneviève Tremblay" (www.ledevoir.com)

"Martial Robillard après ses deux premiers albums (voir la rubrique CD de notre site) vient de publier un troisième opus. Son CD de 19 titres est un bijou dans lequel ce sympathique troubadour a mis toute sa personnalité attachante et généreuse. L’écoute d’un CD de plus de 12 ou 13 titres nous lasse parfois après quelques chansons, car répétitions et monotonie en sont souvent le lot. Rien de cela avec "Ma roulotte". Est-ce dû à la diversité des auteurs que Martial a mis en musique : Eric Barbara, Franca Rossi, Jean-Philippe Vauthier (pour un bel hommage à Allain Leprest), Alain Pécheral (superbe évocation des sacrifiés de 1914-18) ? Aux 11 titres dus à Martial tout seul, paroles et musiques ? A ses thèmes de prédilection : le vin, les voyages, les copains, la famille et le père disparu ? A l’argot et aux jeux de mots dont Martial use avec jubilation ? Aux musiques, souvent inspirées du folk ? Nous ne pouvons le dire, mais nous vous recommandons cet album qui se termine avec un épatant salut à Brassens "Encore un tour de phono, Jo". Un beau livret de 26 pages, avec tous les textes, illustré par des aquarelles d’Annie Pierron qui chante "Des larmes aux armes", belle chanson pacifiste de Franca Rossi, et les photos de tous les participants, notamment des musiciens qui ont rejoint Martial pour accompagner sa voix et sa guitare : Philippe Boischot (guitare) et Maxime Vauthier (accordéon)" (aupresdesonarbre.com)

TELERAMA 2448 (12/1996)

"Alors que son album baptisé très sobrement "Zaz" dépasse maintenant les 700 000 exemplaires en France, et près de 550 000 dans le reste du monde, Zaz sort son premier cd/dvd live qui vient immortaliser deux années d'une tournée exceptionnelle avec plus de 170 dates en France et dans le monde. Entre Berlin, New-York, Bonn, Athènes, Lausanne, Spa, Nyon, Istanbul, Ismir, Moscou et Varsovie, l'artsite a enflammé plus de 400 000 spectateurs..." (www.zikeo.com)

CH 4

"... L’un des groupes les plus prometteurs de la prochaine scène française. Une plongée dans les airs frais et mélodieux, dans des textes tendres ou caustiques, une énergie à partager, une joie de vivre communicative, des arrangements subtiles : Audriel s’annonce comme l’un des groupes les plus prometteurs de la prochaine scène française. Dans leur premier album "Douce folie", Audriel a croqué les traits de ses contemporains, leurs faiblesses et leurs joies, avec une énergie d’une fraîcheur inouïe et une émotion sur le fil... / Frédéric Vignale" (www.lemague.net)

"Le trio élargit son horizon et propose un disque plus grand public que les précédents sans toutefois oublier l'esprit swing de ses débuts. "La Bulle époque", c'est de l'énergie musicale au service de textes fins. Le périple commence à l'écoute de l'album et se finit sur scène, le terrain de jeu favori de Bazar et Bémols" (www.paniermusique.fr)

"Ecoute à l'aveugle... Tiens, un nou­veau disque de Florent Marchet ! Eh bien non : c'est Bertrand Betsch qui chante - et la voix féminine qui lui donne la réplique, et qui ressemble à celle de Françoiz Breut, appartient en fait à Nathalie Guilmot, plasticienne de son état et petite amie du chanteur. Betsch, donc. Apparu à la fin des années 1990 dans le sillage de Dominique A et de Katerine, très vite étiqueté « minimaliste », auteur de quatre albums plus ou moins remarqués et disparu des radars discographiques depuis cinq ans. S'il revient aujourd'hui, c'est porteur d'une mélancolie tenace, mais aussi habité par une sorte de force, d'instinct de survie, qui le pousse à avancer et à chanter des pop songs mieux ficelées que jamais, parfaitement tenues. Moins sombres que par le passé, et souvent même assez entraînantes. Si le cousinage avec Marchet saute d'emblée aux oreilles, on entend aussi chez Betsch plus de rudesse et moins de contrôle. Ce qui fait tout son charme / Valérie Lehoux" (www.telerama.fr)