1083 ANTILLES, (s) AMERIQUE (s) CENTRALE (s)

"... l’opération séduction continue avec la voix du chanteur, basse et enjôleuse à souhait. Marc Lavoine s’en sert parfois façon Serge Gainsbourg, pour murmurer/parler des paroles rimées et érotiques (Les dunes blanches), parfois façon Jean Guidoni quand il sombre dans la noirceur des sentiments (Quand je suis seul) ou façon crooner de variété quand il verse dans la déclaration d’amour (Demande-moi). Marc Lavoine - qui signe ici tous les textes - joue aussi la carte du tendre en embarquant sa fille Yasmine, 11 ans, dans un duo que certains trouveront attendrissant, d’autres vraiment gnangnan (Lentement)" (www.rfimusique.com)

Après les succès de Le chemin certifié triple disque de platine et La rencontre certifié disque d'or, Emmanuel Moire revient avec un 5ème album studio dont il est auteur et compositeur pour la première fois. Odyssée est un récit initiatique épique, traitant des problématiques modernes tout en se référant aux mythes et aux légendes.

"Difficile d’ignorer que cet album est le sixième de l’acteur-chanteur Jean-Pierre Niobé : le maquettiste à mi-temps (l’autre mi-temps, il doit être ophtalmo) l’a écrit en très gros. Bel album à plusieurs têtes de lecture : la politique, parfois directement, à fleur de mots, parfois sous-jacente ; l’amour et la tendresse, la rupture, la rencontre aussi ; l’introspection. Mais pas trois parties distinctes : ici tout se mêle, se confond... / Michel Kemper " (www.nosenchanteurs.eu)

"Les Ogres reviennent avec un album vif et tranchant qui marque leur 25 ans de carrière. Cinq ans après "Vous m’emmerdez", la qualité de leur musique est intacte. Les 14 titres qu’ils nous proposent traversent les émotions, à l’instar du premier titre "Pas ma haine" à la fois touchant et incisif, inspirée par le livre d’Antoine Leiris, journaliste qui a perdu son épouse lors de la fusillade du Bataclan. Les Ogres de Barback ont le talent pour aborder des sujets lourds avec beaucoup de sarcasme. Ainsi, ils essaient de nous ouvrir les yeux sur « la nombrilité aiguë » qui nous guette, ou sur le sort de la gente féminine dans "Pas une femme". L’une des nouveautés, c’est la place que prend l’amour, aussi présent que les chansons sociétales, que ce soit dans "Il y a ta bouche", "La corde au cou ", "Pour toi" ou "Si tu restes". Pour autant, le style reste le même, entre chanson et rock français, aux influences tziganes et musiques du monde, pour notre plus grand plaisir / Maxime Martinez" (www.nouvelle-vague.com)

"Paru en 1992 sous le label Karac, cet album a depuis pris une dimension quasi mythique dans la carrière du pianiste. Car alors qu’il avait un troqué la biguine pour le jazz et le wa bap pour le bop, cet album résonnait comme un véritable retour aux sources, un retour à l’époque où le pianiste et quelques-uns de ses amis réinventait la biguine dans les orchestres de danse de Fort-de-France et de Pointe-à-Pitre. Entre-temps le jazz est passé par là et les « Reflections » dont il s’agit peuvent s’entendre autant comme le reflet de son propre patrimoine musical que comme une réflexion-relecture de la biguine. Il y a un peu de Rubalcaba dans sa démarche. Une véritable relecture empreinte d’un immense respect pour la musique traditionnelle des Antilles. Alors, près de 45 minutes, soutenu par une admirable rythmique sobre et endiablée, le pianiste nous emmène à pas chaloupés sur les pistes de danses. Et Alain Jean-Marie de se transformer en raconteur d’histoires créoles et de faire chofé la biguine la." Jean-Marc GELIN JAZZMAN

Cet opus inclut de nombreuses collaborations dont celle du batteur Mark Guiliana (qui avait déjà collaboré avec Brad pour leur album Mehliana en 2014), ainsi que celle du chanteur et songwriter folk Gabriel Kahane. On y retrouve aussi l'incroyable voix de la chanteuse américaine Becca Stevens et le talentueux trompettiste Ambrose Akinmusire...

"Les Pommes de ma douche est un quintet swing irrésistible qui, pour le plus grand plaisir d’un public toujours plus fidèle et nombreux, prend malin plaisir à arranger en jazz manouche les airs savoureux de l’âge d’or de la chanson française. Ils invoquent sur cet album l’âme des Trenet, Gainsbourg, Vian, Barbara, ces chansonniers mélodistes qui ont légué des grands airs populaires à notre répertoire et s’approprient ces musiques avec tendresse et justesse. Sous l’oeil bienveillant de ces poètes disparus, voici une séance de spiritisme dans laquelle corps (rythmique métronomique) et esprit (solos aériens) sont bien là, pour un swing tout en légèreté et finesse± Les Pommes au sommet de leur art ! / Augustin Bondoux & Patrick Frémeaux" (www.fremeaux.com)

Cet album nous livre plusieurs histoires intimement mêlées. Celle d'une famille d'abord, dont la pratique musicale se perd dans la nuit des temps mais au sein de laquelle Mondine, grand-père disparu de Mundine et Rocky, est à la fois la figure légendaire et tutélaire. C'est lui en effet qui, à l'orée des années 60, ancra au coeur de Paris une musique alors très marginale qu'on n'appelait pas encore le jazz manouche. En y jouant pendant plus de quarante ans, il fit de La Chope des Puces, minuscule bistrot de Saint-Ouen, un endroit mythique connu des aficionados du monde entier. C'est donc dans cet univers qu'on grandit et se sont formés les cousins germains Mundine et Rocky Garcia.

"Le multi-instrumentaliste et maître de la guitare slide, aura donc attendu six ans avant de publier le successeur de Election Special, période durant laquelle il aura fallu se contenter de la production de l'hommage au contrebassiste Charlie Haden The Haden Triplets (2014) et de la composition de la bande originale du film Revenger (The Assignment) de Walter Hill. Poussé par Ricky Skaggs et son fils, Ry Cooder est retourné en studio et sort ce 11 mai l'album The Prodigal Son sur Fantasy Records. Un album que le guitariste décrit comme une représentation musicale de l'Amérique moderne à travers trois titres originaux composés avec son fils Joachim Cooder et des réinterprétations des chansons traditionnelles des Pilgrim Travellers, des Stanley Brothers, de Blind Willie Johnson, William L. Dawson... Un choix de titres très spirituel, pour le guitariste devenu mystique ces dernières années, comme ce premier single, Shrinking Man (L'Homme qui rétrécit), un blues uptempo écrit comme un traité (moral ?) appelant à vivre de manière plus responsable et respectueuse / Guillaume Schnee" (www.fip.fr)

"Retour sur les grandes heures d’une poudrière du rock’n’roll. Nous pourrions, pour faire l’article, évoquer ces titres rares des Dogs ou des Olivensteins. Mais cette compilation est avant tout, en vingt-trois flashs, le Polaroid d’une ville que le rock’n’roll a inscrite à jamais sur la carte du monde. C’était au carrefour des 80’s et des 90’s, et Mister Moonlight, Tweed, Tupelo Soul, Nurse, les Vermines ou Rouge Baiser faisaient du Gros-Horloge et de la rue Massacre l’épicentre d’un incongru séisme binaire continental. Les frères Tandy, Vincent Denis et leurs amis dressaient là, face à la bienséance, l’un des plus vigoureux majeurs que se soient permis les rythmes hexagonaux. Les guitares aigrelettes tremblotent un peu mais la foi est immense, rugueuse et indomptable. On est fier, en Haute-Normandie, d’avoir élevé le rock foutraque au rang de spécialité et de raison de vivre locales. Rouen : le nom sonne comme un rugissement, entre élégance et je- m’en-foutisme, de vraies valeurs oubliées en somme / Jean-Luc Manet" (www.mobile.lesinrocks.com)

"... ce nouvel album solo n'est pas à proprement parler mauvais, les compositions sont toujours efficaces et vont combler les fans de K's Choice. La voix de la chanteuse n'a pas bougé, cette légère mélancolie qui m'a tant charmé à l'époque est toujours là. "Rescue Me" est absolument charmante, acoustique et simple, tout comme peut l'être "It's Allright". Mais elles constituent quasiment des exceptions au sein de l'album. C'est en effet au niveau du son de l'album que le bât blesse : la formule sonore défendue par Sarah Bettens commence quelque peu à dater. La pop-song portée par une rythmique martiale sur fond de guitares saturées, cela fait tout de même quelques années qu'on en entend. Le tout manque parfois franchement de subtilités... / Frédéric Antona" (www.popnews.com)