JÂ’aime décrire ces personnages en quelques traits. Je nÂ’aime pas trop jouer avec la langue, les effets de style. Un bon texte est celui qui évoque des images, qui fait ressentir des sensations physiques. Quand je parle de ce garçon qui croque de la glace pilée, jÂ’aimerais quÂ’on la sente sous la dent. Si ces personnages me ressemblent ? CÂ’est moi qui vais les chercher, qui les fais vivre. Il faut quÂ’ils soient solubles en moi. Je peux parler plus facilement dÂ’un garçon anguleux et tourmenté que dÂ’un champion de bodybuilding. » (https://www.lemonde.fr)